Publié le : 18/06/2020 par Gilles Dennler
L’économie circulaire vise à rendre possible une croissance économique sans provoquer l’épuisement des ressources naturelles. Ce concept récent et très global, parfois complexe à appréhender est générateur de plusieurs idées reçues :
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L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en réduisant au strict minimum le gaspillage de ressources.
Comme nous l’avons dit dans un article précédent, l’économie circulaire n’est pas un effet de mode, car :
Le greenwashing est une méthode de communication qui consiste à faire passer une action pour écologique aux yeux du grand public alors qu’elle ne l’est pas. Le plus souvent, cette pratique douteuse apparaît sous forme de campagnes de publicité qui donnent une image fausse ou exagérée des actions engagées par l’entreprise au sujet du développement durable.
En réalité, le greenwashing ne concerne qu’une minorité de grandes marques qui investissent des sommes importantes dans des campagnes de publicité. Les quelque 3500 entreprises du secteur de la plasturgie française sont quasi exclusivement des PME : elles n’ont aucun intérêt à faire du greenwashing et n’en ont pas les moyens.
Les industriels de la plasturgie ne sont pas dans la réaction pure face à l’engouement pour l’économie circulaire.
La gestion des déchets est un élément essentiel de l’économie circulaire, mais elle n’est que la partie émergée de l’iceberg. Plus globalement, la gestion des ressources implique autant le consommateur que le producteur et l’économie circulaire repose sur 6 autres éléments.
Pour les acteurs économiques :
Pour les consommateurs :
Exemple : l’optimisation topologique L’optimisation topologique consiste à réduire la quantité de matière utilisée pour concevoir un produit, sans faire de concession sur sa fonction principale. C’est en quelque sorte une démarche d’écoconception, car réduire la quantité de matière a souvent pour conséquence de réduire l’impact environnemental. |
Pour les entreprises il y a toujours une notion de coût, mais celle-ci n’est pas forcément économique. La plupart du temps, ce coût est avant tout intellectuel puisqu’il nécessite de sortir de sa zone de confort pour “apprendre à produire différemment”.
Pour ce qui est de la dimension financière, si des investissements sont nécessaires à l’adaptation d’un procédé, la plupart du temps le retour sur investissement est supérieur. Ce n’est donc pas un coût, mais un gain.
Cela dépend vraiment des cas de figure et de l’état de la matière à recycler. Ainsi, dans le secteur de la plasturgie, dans les cas les plus favorables, les chutes de production non souillées peuvent quasiment être considérées comme des matières vierges et réutilisées comme telles. C’est d’ailleurs une pratique courante.
Néanmoins, les matières souillées, typiquement les emballages alimentaires, doivent impérativement être lavées avant d’être broyées et recyclées, ce qui peut être particulièrement difficile dans certains cas (substances grasses, collantes, etc.).
Les MPR ne se comportent pas comme les matières vierges Les matières recyclées ne présentent pas toujours les mêmes propriétés que les matières vierges. Elles ne sont ni moins bonnes ni meilleures, elles sont juste différentes. Ainsi, la matière plastique issue du recyclage d’un pare-chocs de voiture entreposé 30 ans en extérieur aura des propriétés très différentes de celle provenant d’un objet resté à l’abri dans une armoire, même si la composition de départ est identique. Par conséquent, pour qu’un produit intégrant un pourcentage de MPR ait des propriétés équivalentes, le mode de production devra être adapté à la matière. |
Pour résumer les idées reçues :
Envie d’en savoir plus sur l’économie circulaire pour la plasturgie ? Consultez notre guide d’introduction.
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